Bienvenue au Biglari Café (Saint-Tropez)
We have recently collaborated with Sardar Biglari (Steak'N'Shake) and we are happy to see people from around the world enjoy this exclusive address in Saint-Tropez.
Below is an interview of Mr Biglari in the daily French newspaper "Var Matin" (in French) published on the 4th of July 2017 :
Rencontre avec le milliardaire Sardar Biglari
Saint-Tropez Nous avions annoncé l’installation d‘un « burger chic » sur le quai tropézien. Son créateur, homme d’affaires d’origine iranienne, dévoile ce que sera en réalité « son café ». Propos recueillis par Pascale Pleu.
Décidément, les quarantenaires de la planète sont en vogue en ce moment. Sardar Biglari est de ceuxlà. Américain d’origine iranienne, né en 1977 à Téhéran dans une famille qui s’exilera aux États-Unis en 1994, il fait partie de cette génération qui a débuté avec une start-up. Doué en affaires, la petite société est devenue le tremplin de ce qui est aujourd’hui une véritable holding, avec 22 000 salariés dans le monde et plusieurs entreprises. Les assurances notamment, mais aussi la restauration rapide (et notamment la chaîne Stake n’ shake), sont les piliers de la fortune de Sardar Biglari qui ne se contente pas de son siège à San Antonio, Texas, mais possède aussi des bureaux à l’étranger et notamment à Monaco.
Voilà que le milliardaire, amoureux de Saint-Tropez où il vient régulièrement . Il y possède bateau et moto à demeure, et souhaitait depuis longtemps y apposer sa marque. Loin des hamburgers et des frites qui font le quotidien de sa fortune, il voulait un lieu raffiné où il pourrait proposer à une clientèle huppée des mets fins et délicats. Lui qui est avare de sa parole, voilà que son sang n’a fait qu’un tour lorsque nous avons parlé dans nos colonnes de « burgers sur le port de Saint-Tropez ». Et il a souhaité monter en première ligne pour parler de « son » café, le « Biglari café », dont il n’y aura a priori, qu’un exemplaire sur la planète, le nôtre, enfin le sien, à Saint-Tropez.
Pourquoi ce café? J’ai découvert Saint-Tropez et la Riviéra il y a ans. J’y ai acheté un bateau (un Riva) et une moto. C’est devenu pour moi qui viens souvent, puisque j’ai aussi des bureaux à Monaco, un vrai lieu d’inspiration. J’ai eu envie d’y installer un établissement unique qui me corresponde.
Donc il n’y aura pas de burgers ? Il y aura surtout des produits fins, les plus fins du monde. Comme le caviar Gold, issu d’esturgeons albinos, ce qui est une rareté absolue. Vous savez je suis iranien d’origine. Et en Iran, on mange beaucoup de caviar.
Ce ne sera donc pas donné à tout le monde... Je souhaite proposer un lieu d’exception, où on pourra venir déguster un fromage et un vin, un milkshake « tarte tropézienne », des frites à la truffe ou simplement une salade mozzarella de la plus haute qualité. Le tout avec des vins millésimés, des fromages sélectionnés par un maître affineur et du pain de haute qualité. Il y aura aussi des whiskies rares servis avec des glaçons taillés sur place.
Les produits seront bio ? Si c’est possible. J’ai rencontré Patrice de Colmont et nous avons beaucoup discuté. Il m’a fait visiter sa ferme des Bouis et je vous avoue que je rêverais d’en avoir une aussi pour cultiver mes produits. Je cherche à acheter mais je n’ai pas encore trouvé.
Donc ce café, c’est votre café... C’est un projet très personnel qui regroupe des choses que j’aime et toute l’expérience que j’ai acquise. Mettre mon nom est un engagement, une manière de garantir la qualité de ce qui sera proposé. C’est un rêve qui devient réalité. Voilà plus de quatre ans que je pense à ça, que je cherche un lieu que j’ai enfin trouvé et que je travaille personnellement pour trouver les meilleurs produits. Je me suis enrichi de tout ça pour regrouper des gens de talent.
Il y aura d’autres Biglari café ? Non. Il n’y aura que celuilà sur toute la planète.
Vous en serez l’âme ? J’y passerai régulièrement, c’est sûr. Et je serai là le jour de l’inauguration évidemment.
Vous allez ouvrir bientôt ? Nous ouvrirons quand tout sera prêt. Je ne veux pas me précipiter. Il faut que ce soit parfait. Le staff est déjà bien avancé et je cherche encore quelques producteurs locaux. Car cet endroit se fournira spécifiquement chez les producteurs locaux. Je ne veux que de l’exceptionnel. Le port de Saint-Tropez est « iconique ». On ne peut y mettre que quelque chose d’unique. D’ailleurs, nous travaillons aussi sur la tenue du personnel. Les femmes auront des vêtements très chics mais d’inspiration « tropézienne». L’idée est d’être en phase avec le village. Je n’ai pas encore de date, mais ce sera cet été. Il faut avant tout faire les choses bien.